6 Hours of Bahrain – FIA World Endurance Championship, Round 8
Benoît Tréluyer and his #1 Audi crew-mates Marcel Fässler and André Lotterer ended the 2013 season as they began it: standing on the podium following a hard-fought on-track battle. Despite some small gremlins the trio produced a spirited performance in the 6 Hours of Bahrain (30 November), and now have their sights firmly set on the future.
The morning after the concluding round Benoît was already heading for Germany to begin preparations for the 2014 season. In fact work began on the new car several months ago, as the team looks to produce the best response to next season’s technical regulations. And while the drivers are yet to test it, the 2014 Audi LMP1 is already at an advanced stage of development. Their Ingolstadt factory will step up a gear now that the R18 e-tron quattro has said its final goodbye before joining some of the most glorious sportscars ever built in the marque’s museum.
The car certainly deserved to end its glittering career on the top step of the podium, but fate dealt a different hand in the Bahraini desert. Benoit’s team-mates in the #2 car, Tom Kristensen, Loïc Duval and Alan McNish, suffered their first retirement aboard an R18 e-tron quattro, while the #1 fought until the end despite battling some small issues.
“I joined the race with used tyres following André’s stint, which resulted in a significant increase in our lap times,” explained the Frenchman. “Initially I couldn’t make the rear tyres work due to oversteer. I started my second stint on fresh rubber, which felt better, though I still didn’t have full confidence in the car after what I’d encountered earlier. I took a bit of time to find my rhythm, and ended up catching the Toyotas.”
Fässler took over from Benoit and maintained the gap, showing excellent pace that put the crew in a strong position to make the most of their tyres when darkness brought with it cooler temperatures.
“We then decided to take a risk in order to beat Toyota, running double stints with the same set of tyres,” continued Benoit. “Unfortunately it didn’t pay off as we’d hoped, despite Marcel’s best efforts. He was very unlucky to receive a drive-through penalty for overtaking under yellow flags, as it was nearly impossible to see them after the sun had set! In fact, this concern was raised by Toyota on Friday.”
Between the penalty and the double stint, the #1 now found itself a minute behind the leading Toyota. The battle was over.
“We knew this race would be tough – and it most certainly was,” added Benoît. “We didn’t get a great deal wrong, but Toyota took a deserved victory. I think we did a top job and performed very well, but things can’t always go your way. We knew the Toyota would get more from its hybrid system at low speed, but the fight was still very close all weekend.”
With their runner-up finish the #1 crew concluded the season in Bahrain as they began it at Silverstone, having also taken race victories at Spa, Interlagos and Shanghai in between. That all adds up to what Benoît sees as a positive 2013 season, and one that is far from over yet.
“Between now and January 1 I’ll spend just three days at home,” he revealed. “There are prize-giving ceremonies, sponsor events and tests to attend, so we’ll have to wait until January to take some time off and relax! But that’s not important, as the excitement will overcome any tiredness. We haven’t tested our new car yet and cannot wait to do so. This winter will be crucial and we’ll need to switch to 2014-mode as quickly as possible in order to fully understand the new regulations.”
Brimming with cautious optimism, Benoît and his crew-mates can now switch their full attention to reclaiming the FIA World Endurance Championship and Le Mans 24 Hours titles next season.
6 Heures de Bahreïn (8e et dernière manche)
Benoît et ses camarades Marcel Fässler et André Lotterer terminent la saison comme ils l’avaient commencée : sur le podium, au terme d’une belle bagarre ! Fiers de leur prestation en dépit de quelques petits grains de sable, c’est vers 2014 que se porte déjà leur regard…
Dimanche matin, au lendemain de l’épreuve de clôture du championnat WEC, Benoît Tréluyer et ses équipiers prenaient l’avion pour l’Allemagne afin de commencer à préparer l’exercice 2014, ou plutôt de continuer à le préparer ! À Ingolstadt cela fait de longs mois déjà que l’on travaille pour apporter une réponse efficace à la nouvelle donne technique qui fait la part belle aux systèmes de récupération d’énergie et à la consommation de carburant. Si les pilotes ne l’ont pas encore testée, la nouvelle arme maison est déjà bien avancée. L’usine va passer à la vitesse supérieure maintenant que la R18 e-tron quattro a fait ses adieux et s’apprête à rejoindre le Panthéon du sport automobile comme l’une des plus glorieuses Audi jamais construites.
Evidemment, elle aurait mérité de terminer sa fabuleuse carrière sur la plus haute marche du podium, mais qui dit désert, dit grains de sable ! Alors que Loïc Duval, Alan McNish et Tom Kristensen sur la n°2 enregistraient le premier abandon d’une R18 e-tron quattro, la n°1 se battait jusqu’au bout malgré de petits soucis…
« Repartir avec des pneus usagés après André (Lotterer) a entraîné une forte augmentation des temps, a soufflé Benoît à Bahreïn. Je n’ai jamais vraiment réussi à faire fonctionner les pneus arrière lors de mon premier relais à cause d’un fort survirage. Le deuxième relais, débuté avec des pneus neufs, s’est mieux passé, sauf que je n’avais pas une énorme confiance en la voiture après cette première expérience. J’ai mis un peu de temps à me mettre dans le bain. J’ai fini mon relais en revenant un peu sur les Toyota. »
Marcel Fässler l’a alors relayé et stabilisé l’écart. Son rythme était très bon et l’équipage s’approchait d’une bonne fenêtre d’exploitation des pneus lorsque la nuit s’est mise à tomber, apportant avec elle fraîcheur et humidité.
« Nous avons alors décidé de prendre des risques pour battre Toyota, en doublant le relais sur le même set de pneus, a poursuivi Benoît. Hélas, cela n’a pas marché comme nous l’espérions malgré tous les efforts de Marcel. Il a aussi eu la malchance d’écoper d’une pénalité de passage par les stands pour avoir doublé sous drapeaux jaunes, sauf qu’il était tout simplement impossible de les voir de nuit ! La veille, Toyota avait également mentionné ce problème… »
Entre la pénalité reçue et l’option risquée du double-relais, la n°1 s’est retrouvée à une minute alors qu’elle n’était auparavant qu’à 25 secondes ! La messe était dite…
« Nous savions que cela allait être dur, et ce fut le cas, a également souligné Benoît. Il ne nous a pas manqué grand-chose, mais Toyota remporte une victoire méritée. Nous avons fait du bon travail, nous étions performants, mais cela ne peut pas toujours sourire. Nous savions que l’écurie japonaise allait tirer un meilleur bénéficie de son système hybride à basse vitesse, mais c’est resté très serré durant tout le week-end ! »
La n°1 terminait sa saison à Bahreïn comme elle l’avait débutée à Silverstone, sur la deuxième marche du podium. Entre les deux manches, trois victoires à Spa, Sao Paulo et Shanghai qui font que 2013 restera malgré tout une saison positive.
« Avant le Nouvel An, je ne vais passer que trois jours chez moi, a conclu Benoît. Entre les cérémonies de remise de prix, les événements pour les sponsors, les tests… Il faudra patienter jusqu’à janvier pour prendre un peu de repos. Ce n’est pas grave car l’enthousiasme a déjà pris le dessus sur la fatigue. Nous n’avons pas encore roulé avec la nouvelle voiture, et nous sommes impatients de l’essayer. L’hiver va être important. Il va falloir basculer en « mode 2014 » le plus rapidement possible afin de bien appréhender et comprendre le nouveau règlement… »
Attention, Tréluyer & Co sont sortis du désert !