FIA WEC, round 7 | 6 Hours of Bahrain
Benoît Tréluyer and his Audi Sport crew-mates Marcel Fässler and André Lotterer extracted every ounce of performance from their R18 e-tron quattro to secure fourth in Saturday’s 6 Hours of Bahrain (November 15), the seventh round of this year’s FIA World Endurance Championship.
The Le Mans-winning trio’s efforts were not in vain as the Sakhir result enables Audi to stay in the hunt for the Manufacturers’ title. The Ingolstadt giant will take the championship fight to the wire, with everything to play for at Brazilian circuit Interlagos on November 30. It will not be an easy task, but the German outfit are used to winning against the odds.
“When a team is not racing at the front, you can really measure their true strength,” noted Tréluyer as he glanced up at the Sakhir podium. “Everybody works flat out, the atmosphere is great and there is no way we are giving up. We expected to be slightly more competitive in Bahrain, with higher temperatures allowing us to bring more performance to the tyres. While we were fast during the opening laps, we ran into issues as soon as we picked up rubber from the racing line when overtaking GT or LMP2 cars. We were losing speed through the corners and fuel consumption was rising, which meant we could not really push.”
Thankfully, the #2 Audi crew could rely on their track engineers Leena Gade and Justin Taylor who were not short of the clever solutions and strategies they have become renowned for.
“We took advantage of a full course yellow to switch tyres,” explained Benoît afterwards. “From then on we knew that, should we manage to save a little fuel, we’d be able to avoid a late splash and dash, which was quite a bold move! I had to save a lot of fuel during my opening lap so was not able to bring enough heat to the new tyres. I picked up quite a lot of rubber and subsequently experienced a tough first stint. We did not make the same mistake for my second spell aboard the R18, however. This time, I pushed right from the start and set good times over the first 10 laps. Unfortunately, I could not keep that kind of pace up because there was oil on-track, and then I started suffering with marbles again.”
Another peerless display of pit-stop efficiency from the #2 Audi mechanics enabled the 2012 WEC champions to rectify part of their on-track deficit, demonstrating a fast, assured and clinical performance from the crew.
“We are so proud of them all,” declared Tréluyer. “They simply refuse to give up, which consequently fuels our desire to keep fighting. The entire Audi Sport team is determined to bounce back. True, we feel a bit down, but we need to roll up our sleeves and carry on working hard. The Manufactures’ title remains up for grabs, while we have to defend our second place in the Drivers’ standings. Once again, we don’t expect to have it easy in Brazil, but we know we often find a way to emerge as contenders. For instance, the most optimistic race simulations had us finishing fifth in Bahrain. Of course, we took advantage of some of our rivals hitting trouble, but you still have to be there in order to seize any opportunity that arises. We may not be as fast as the frontrunners, but we have enjoyed great reliability and remain more than capable of fully optimising our package to get those last few tenths.”
Interlagos is not the ideal playing field for Audi, with two significant acceleration zones following slow corners, plus a pair of long straights. However, Dr. Ullrich and his team will not give up on their championship hopes.
“We will give everything until the very last corner of the very last lap,” concluded Benoît as he left the Kingdom of Bahrain. With his sights firmly set on the Brazilian Grand Prix venue, Tréluyer remains determined to help Audi hold on to the Manufacturers’ crown.
The final round of this year’s FIA World Endurance Championship – the 6 Hours of Interlagos – takes place on November 28-30. It will be broadcast live on the official FIA WEC website and Motors TV.
FIA WEC, manche 7 | 6 Heures de Bahreïn
Benoît Tréluyer et ses coéquipiers chez Audi Sport, Marcel Fässler et André Lotterer, ont tiré la quintessence de leur R18 e-tron quattro pour signer une solide quatrième place lors des 6 Heures de Bahreïn, septième rendez-vous du Championnat du Monde d’Endurance FIA (13-15 novembre). Au Moyen-Orient, le trio vainqueur du Mans cette saison n’a pas prêché dans le désert, et maintient ainsi l’écurie allemande dans la course au titre « Constructeurs ».
Pour la célèbre firme d’Ingolstadt, tout se jouera donc à Sao Paulo le 30 novembre. La quatrième place acquise de haute lutte à Sakhir par l’équipage sacré dans la Sarthe permet à Audi de conserver l’espoir de coiffer une troisième couronne mondiale de rang. Certes, la tâche se révélera ardue sur le tracé d’Interlagos, mais la marque aux anneaux n’est-elle pas rompue à ce type d’exercice ?
« C’est lorsqu’une écurie n’évolue pas aux avant-postes que l’on mesure sa vraie force, souligne Benoît Tréluyer au pied du podium sur le circuit international de Bahreïn. Tout le monde travaille d’arrache-pied, l’ambiance reste formidable : il est tout bonnement impensable de baisser les bras ! À Sakhir, nous pensions nous montrer plus compétitifs, les fortes températures nous permettant de mieux exploiter les pneus. Hélas, nous avons dû composer avec un autre souci. Nous étions pourtant rapides lors des premiers tours, mais si nous avions ensuite le malheur de récupérer des débris de gomme hors trajectoire en doublant une GT ou une LPM2, les performances chutaient. Perte de vitesse en virage et augmentation de la consommation en carburant, impossible d’attaquer dans ces conditions. »
Heureusement, sur le muret des stands, les ingénieurs de piste Leena Gade et Justin Taylor ont gratifié l’Audi n°2 d’une de ces stratégies dont ils ont le secret.
« Nous avons profité d’un drapeau jaune déployé sur l’intégralité du circuit pour changer de pneus, explique le Français. Dès lors, nous savions qu’il nous fallait ménager un peu la consommation de carburant pour éviter un passage éclair par les stands en fin de course. Le pari était osé ! En prenant la piste à bord de la R18, j’ai ainsi dû économiser beaucoup d’essence lors de mon tour de sortie. Par conséquent, je n’ai pas pu chauffer suffisamment les pneus. J’ai en outre ramassé pas mal de gomme, et vécu au final un premier relais particulièrement délicat. Nous n’avons pas commis la même erreur au cours de mon second passage au volant. Cette fois, j’ai attaqué d’emblée et signé de bons chronos durant les dix premières boucles. Malheureusement, j’ai dû lever le pied à cause de la présence d’huile sur la piste avant de souffrir à nouveau en raison des dépôts de gommes sur le tracé. »
Une nouvelle prestation hors norme des mécaniciens travaillant sur la n°2 a permis à l’équipage champion du monde en 2012 d’effacer une partie du temps perdu en piste lors des arrêts aux stands. Rapidité, sûreté, précision, les mécaniciens Audi sont encore une fois sortis du lot.
« Nous sommes tellement fiers d’eux, souffle Benoît. Ils ne renoncent jamais, ce qui nous encourage à garder la niaque ! En fait, c’est l’ensemble de l’équipe Audi Sport qui reste déterminé à remonter la pente. Certes, nous accusons le coup, mais l’on se crache dans les mains pour revenir au sommet. D’ailleurs, nous jouons toujours le titre « Constructeurs » et devons défendre notre deuxième place au classement « Pilotes ».
Nous savons que le Brésil risque de représenter une nouvelle épreuve difficile, mais n’oublions pas que nous réussissons souvent à tirer notre épingle du jeu. Sur le papier, en se fiant aux simulations, nous ne sommes pas en mesure de faire mieux que cinquièmes actuellement. Alors oui, nous avons bénéficié des déboires de nos adversaires à Bahreïn, mais encore faut-il être présents pour en profiter. Même si nous sommes moins rapides pour le moment, nous conservons une belle fiabilité et la capacité d’optimiser la voiture et ses réglages pour aller chercher les derniers dixièmes. »
À priori, le tracé d’Interlagos – ses deux fortes accélérations en sortie de virages peu rapides et sa paire de belles lignes droites – n’incarne pas le théâtre rêvé pour qu’Audi Sport puisse endosser les premiers rôles au cours du dernier acte de l’exercice 2014. C’est toutefois mal connaître le Docteur Ullrich et ses hommes, qui n’abandonneront pas leurs espoirs au championnat.
« Nous allons jouer notre carte jusqu’au dernier virage du dernier tour », confie Tréluyer au moment de quitter le Moyen-Orient. Regard ostensiblement tourné vers le tracé carioca, le natif d’Alençon entend bien (re)devenir le roi du pétrole !
La huitième et dernière épreuve du WEC – les 6 Heures de Sao Paulo – aura lieu du 28 au 30 novembre sur le circuit qui accueille traditionnellement la Formule Un. Un événement de nouveau diffusé sur le site officiel du Championnat du Monde d’Endurance FIA, ainsi que sur la chaîne Motors TV.