Family and focus

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6 Hours of Spa-Francorchamps (FIA WEC, Round 2)

For reigning world champion Benoît Tréluyer and his team-mates the annual trip to the Ardennes is always of particular importance. Spa-Francorchamps’ iconic circuit and unique atmosphere, not to mention teams making their final preparations for Le Mans, mark it out as a special event.

Making the trip to Belgium’s round of the FIA World Endurance Championship is never a chore for Benoît, and not only because of the historic track that awaits him. The country is also the ‘back yard’ of friend and German co-driver André Lotterer whose childhood was spent in Belgium.

“It’s always André who picks me up from the airport in Brussels before heading to his mother’s house, where he shows off his latest boys’ toy!” laughs Benoît. “It’s always a special trip. In fact, it’s a weekend spent with the family as my parents also often attend. They have a camper van behind the outer grandstand of Eau Rouge where I join them for a coffee and spend some time in watching, when my job allows. That’s not something I can do anywhere else. If I were a spectator I would stay there for hours because it’s one of the few places I know of where you can judge with the naked eye whether a guy is fast. You can also recognise some drivers just by the way they negotiate the corner.”

Eau Rouge is just one of many corners that have forged Spa’s fearsome reputation. Successive changes have not dampened its challenge either.

“This is a corner where you can’t go flat out on your first lap,” confirms Benoît. “Before doing that you need reference and turn-in points. There is a compression and the car must be well set-up to avoid hitting the ground violently. Ride height, downforce and all set-ups are focused on this corner, which places big constraints on the car in general. It is an area where you flirt with the limits, both human and mechanical. These are extraordinary sensations. We always approach this in a very focused manner because you can lose so much time along the straight that follows. The car’s basic set-up centres on Eau Rouge and defines whether you bottom out through there. This is the basis for discussions with the engineers. After that you set the car up for the rest of the circuit.

“It is also a track where we prepare for Le Mans because the 6 Hours of Spa-Francorchamps is the final event before La Sarthe’s classic. But mainly its rapid nature offers a chance to conduct valuable work.

“Le Mans is also on our minds,” confesses the Frenchman. “Spa is a very fast circuit and we approach the set-up in a similar way to that at La Sarthe. In fact, we race with the Le Mans configuration, only with more downforce. It is no coincidence that Audi will be entering two different versions of the e-tron quattro there: the car we, along with Loïc Duval, Tom Kristensen and Allan McNish, raced at Silverstone that generates optimum downforce and a ‘long tail’ version with an extended rear section which has been entrusted to Marc Gené, Lucas di Grassi and Oliver Jarvis. The team will analyse and compare the two models sector by sector in order to obtain the most useful data.”

While the Belgian race will once again demand the utmost levels of concentration, Benoît concedes there’s still room for a little relaxation.

“Look, it’s a lot of fun and, even though this is no holiday, it’s true that I’m always a little more relaxed at Spa because, even more so than at other circuits, I know I can rely on my team-mates. Marcel (Fässler) is completely at home in the Ardennes and André loves the layout. In short, they are both like fish in water!”

That’s just as well, for Spa’s notoriously fickle microclimate is not to be overlooked.

“The weather is always changing, always unpredictable and provides us with a real challenge,” smiles Benoît, who by his own admission is rarely left disappointed by the Ardennes circuit. “Last year we recorded our first podium for Audi outside of Le Mans. There have been one or two disappointments here but I always have fond memories when returning to Spa.”

6 Hours of Spa timetable*

Friday 3 May:
Free Practice 1: 09:00 – 11:00
Free Practice 2: 14:30 – 16:30
Qualifying: 19:30 – 19:50

Saturday 4 May:
Warm-up: 09:00 – 09:20
Race: 14:30 – 20:30

*All times local

6 Heures de Spa-Francorchamps (2e manche WEC)

Pour Benoît Tréluyer et ses équipiers, Champions du Monde en titre, le déplacement dans les Ardennes revêt toujours une importance particulière à cause du pays, du circuit, de l’ambiance et des préparatifs en vue du Mans…

La Belgique, Benoît Tréluyer s’y rend toujours avec un immense plaisir, et pas uniquement à cause de son tracé à nul autre pareil ! Le plat pays, c’est aussi le « jardin » de son copain André Lotterer. C’est en Belgique que le pilote allemand a grandi dans la maison familiale…

« C’est toujours André qui vient me chercher à l’aéroport de Bruxelles, on passe chez sa mère, il me fait voir ses derniers jouets… C’est toujours un déplacement un peu spécial. C’est un week-end un peu familial, en fait ! Mes parents sont souvent présents également. Ils ont un camping-car derrière la tribune extérieure du « Raidillon ». Je les rejoins pour prendre un café et j’en profite pour m’installer avec eux dans les gradins quand mon emploi du tems me le permet. Ca, je ne peux pas le faire ailleurs ! Si j’étais spectateur, je resterais là des heures durant car c’est l’un des rares endroits que je connaisse où tu peux voir à l’œil nu si le type est vite. Tu peux aussi reconnaître certains pilotes rien qu’à leur manière de négocier ce passage… »

L’Eau Rouge, le Raidillon, des lieux aux noms évocateurs qui ont forgé la réputation de Francorchamps et qui, malgré les aménagements successifs, ont gardé toute leur sélectivité.

« C’est un endroit où on ne peut pas passer à fond dès le premier tour, explique Benoît. Avant de pouvoir y parvenir, il faut ses références, ses points de braquage. Il y a un point de compression et il faut que la voiture soit bien réglée pour ne pas heurter le sol violemment. Hauteur de caisse, appuis, tous les réglages sont concentrés sur cet endroit qui impose de grosses contraintes sur la voiture en général. C’est un endroit où l’on flirte avec les limites, humaines et mécaniques. Ce sont des sensations extraordinaires. Nous abordons toujours ce passage très concentrés car il y a beaucoup à perdre à cause de la longue ligne droite qu’il commande. La base du réglage, c’est le Raidillon ! Est-ce que tu touches beaucoup au Raidillon ? C’est la base de la discussion avec les ingénieurs. Après, on règle la voiture pour le reste du circuit. »

C’est également un circuit où se préparent les 24 Heures du Mans parce que la course des 6 Heures de Spa-Francorchamps est la dernière épreuve avant la classique mancelle, mais surtout parce que la nature rapide du circuit permet un travail des plus utiles.

« Le Mans est dans les têtes, confesse le natif d’Alençon. Spa est un circuit très rapide dont les réglages se rapprochent pas mal de ceux utilisés dans la Sarthe. En fait, nous roulons en configuration Le Mans, mais avec plus d’appui. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Audi a pris la décision d’aligner deux versions différentes de l’e-tron quattro. La première déjà vue à Silverstone pour nous et Duval/Kristensen/McNish qui génère un appui optimum, et une version « longue queue » avec une section arrière rallongée confiée à Gené/di Grassi/Jarvis en vue du Mans. L’écurie analysera et comparera les deux modèles secteur par secteur afin de collecter le maximum de données utiles… »

Si l’épreuve belge sera une nouvelle fois des plus studieuses, Benoît l’abordera avec, comme de coutume, un petit supplément de décontraction…

« Attention, s’amuse-t-il, ce n’est pas une cure thermale pour autant mais, c’est vrai, je suis toujours un peu plus décontracté à Spa car, plus encore que sur les autres circuits, je sais pouvoir compter sur mes équipiers. Marcel (Fässler) est très à son aise dans les Ardennes et André (Lotterer) adore le tracé… Bref, ils sont tous les deux comme des poissons dans l’eau ! »

L’eau qui, comme bien souvent, sera un élément à ne pas négliger puisque la versatilité du climat local n’est pas un vain mot…

« Toujours changeante, toujours imprévisible, la météo est un vrai challenge, sourit Benoît qui, de son propre aveu, est rarement reparti déçu de la cuvette ardennaise. L’an passé, nous y avions signé notre premier podium pour Audi en dehors du Mans. En fait, à bien y réfléchir, hormis quelques légers déboires, je suis toujours revenu de Spa avec de bons souvenirs… »

Horaires*

Vendredi 3 mai

Essais libres 1 : 9h00 – 11h00

Essais libres 2 : 14h30 – 16h30

Essais qualificatifs : 19h30 – 19h50

Samedi 4 mai

Warm-up : 9h00 – 9h20

Course : 14h30 – 20h30

*Heure locale

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