‘Happy to feel like my old self at the wheel again’ 

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[:en]Audi R18 (2016) #7 (Audi Sport Team Joest), Marcel Fässler, André Lotterer, Benoît Tréluyer

Benoit Treluyer and his Audi Sport team-mates, Marcel Fassler and Andre Lotterer, didn’t clinch the FIA World Endurance Championship result they had hoped for at the 6 Hours of the Circuit of the Americas (15-17 September), but their priorities were elsewhere. The Frenchman was just delighted to feel like his ‘old self’ again at the wheel of the #7 Audi R18.

The triple Le Mans 24 Hours winner was glad to return for the sixth round of the series, after being left to watch his team from the side-lines following the back injury he sustained a few months ago. Treluyer had driven during the free practice session at the Autodromo Hermanos Rodriguez in Mexico two weeks prior, but – in agreement with Audi – took the wise decision to delay his return until he was certain of being completely fit and ready.

“I could have raced in Mexico, but I didn’t want to risk getting injured again whilst Austin was just around the corner,” explained Benoit. “Marcel and Andre did a superb job as a pair, but in Texas it was paramount to have all three drivers available.

“The team and I did not regret my withdrawal from Mexico. My vertebrae felt OK, but I only had one week to get my muscles properly ready.

“Everything felt much better in Austin and I did not have any discomfort getting in or out of the cockpit, nor when driving.”

The Alencon-born driver did the maximum he could to get back to 100% fitness on his return. Having stayed in the region between the FIA WEC American tour events, Treluyer and Fassler rode hundreds of kilometres on a pushbike during an incredible trip in California.

“Originally, we talked about all staying together during the two races, but a lot of people cancelled,” he added. “It ended up with only Marcel and I and we realised that if we stayed by the beach the both of us were going to get sun burnt and eat huge steaks, which would make us fat very quickly.

“The idea was to do something sporty and challenge ourselves. This is when I thought about biking between San Francisco and Los Angeles. I organised the bicycles and Marcel worked out the places we were going to stop off and the hotels we’d stay at. He was quite optimistic to complete the goal, as we’d have to average around 150km on each of the five days! But in the end we managed it.”

After receiving the green light to race at the 6 Hours of COTA, Benoit did not want to jump the gun and preferred to take it step by step. A strategy that worked well in the end.

“At the beginning, to get back into the rhythm and enjoy myself, the guys wanted me to do the qualifying. After several months off however, I thought that it was a bit ambitious and believed it was wiser to let Andre and Marcel drive. It paid off nicely as they put the car on pole position!

“On my side, I started by doing a couple of stints on old tyres in order to build my confidence during the free practice sessions. I had completed some good laps, but I didn’t think I was at 100%!

“Thankfully, any small worries I had quickly vanished. As soon as I had a set of new tyres on, all my feelings came back.”

The 2012 FIA WEC World Champion was delighted and reassured that his sensations were back to normal behind the wheel.

“To be back at the level I was before I fell off my bike, after only a few months, is a huge satisfaction and a great relief. I was confident, but you always have some doubts until you’re back in the car.”

In the race the Audi R18 again confirmed its level of performance, even if several factors stopped the #7 trio from converting their great pole position into victory. Despite leading after four hours of racing, Treluyer and his team-mates saw the #1 Porsche take to the helm of the field after they made a ‘free’ pit stop during a Full Course Yellow.

“The car was super fast, the team did a great job, but events always play against us,” regrets Benoit. “This isn’t the first time that the race has all been lost due to these ‘Full Course Yellows’.

“In Austin, we had a 35-second lead before the neutralisation and somehow we ended up 20 seconds behind. The procedure is supposed to be fairer than the Safety Car but it is the opposite. Its so frustrating!”

Benoit went flat out after the restart in order to retake the lead of the event and he was homing in on the front-running car when contact with a GT competitor ruined the #7 Audi R18’s chances of winning.

“This was a racing incident. I didn’t think he was going to move that much towards the outside of the track and he wasn’t able to react in time. It is a real shame.”

Finishing sixth in Texas; Treluyer, Fassler, and Lotterer now have their sights on Japan, which is a country where Benoit still has many connections and is greatly popular. Following the setbacks of the previous rounds, the Normandy-born driver has a clear objective for the 6 Hours of Fuji (14-16 October).

“We must absolutely win! A victory will set everything back into motion once again. I am convinced of this!”

ENDS[:fr]WEC Austin 2016Si Benoît Tréluyer et ses coéquipiers Audi Sport, Marcel Fässler et André Lotterer, n’ont pas décroché le résultat espéré aux 6 Heures du Circuit des Amériques la semaine dernière (15-17 septembre), l’essentiel était ailleurs pour le Normand. Contraint d’observer ses camarades depuis le bord de piste pendant quasiment trois mois suite à une blessure au dos, Benoît était heureux de retrouver le championnat du monde d’Endurance FIA. Mais surtout ses sensations au volant de l’Audi R18 n°7.

Cette sixième manche de la saison, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans l’attendait avec impatience après son retour avorté au Mexique deux semaines auparavant. Tréluyer avait certes pu rouler en essais libres sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez mais, en accord avec Audi, il avait finalement pris la sage décision de différer sa rentrée pour être certain de revenir au top de sa forme.

« J’aurais pu piloter à Mexico, mais il n’y avait aucun intérêt à risquer une nouvelle blessure alors que le rendez-vous d’Austin avait lieu 15 jours plus tard, explique Benoît. Marcel et André ont effectué un superbe travail à deux, mais au Texas il fallait absolument pouvoir compter sur trois pilotes.

L’écurie et moi n’avons pas regretté le forfait du Mexique. Au niveau des vertèbres, ç’allait. Par contre, au niveau musculaire, je n’avais eu qu’une petite semaine pour vraiment me préparer. C’était trop juste.

Tout est rentré dans l’ordre à Austin et je n’ai rencontré aucune gêne, tant pour me glisser et sortir de l’habitacle qu’en matière de pilotage. »

Il faut dire que l’Alençonnais n’a pas ménagé ses efforts pour assurer un retour à 100%. Resté dans la région entre les deux épreuves de la tournée américaine du FIA WEC, Tréluyer a ainsi avalé les kilomètres à vélo lors d’un sacré périple en Californie.

« À l’origine, nous nous étions dit que ce serait bien de rester tous ensemble entre les deux courses, mais il y a eu pas mal de désistements, détaille-t-il. On s’est retrouvés tous les deux avec Marcel et l’on s’est rendu compte que si nous allions à la plage, nous allions griller, manger des énormes steaks et grossir à vue d’œil !

On voulait faire du sport, c’était l’idée. Et relever un défi. C’est là que j’ai pensé à rallier San Francisco à Los Angeles en plusieurs jours. Nous nous sommes répartis les tâches : à moi de trouver les vélos, à lui de gérer les villes-étapes et les hôtels. Il a été plutôt optimiste de vouloir faire le trajet en cinq jours avec une moyenne quotidienne de 150 km ! Mais bon, finalement, on a géré. »

Après avoir reçu le feu vert pour concourir aux 6 Heures de COTA, Benoît n’a pas voulu mettre la charrue avant les bœufs et a préféré procéder par étapes. Une méthode qui a porté ses fruits.

« Au début, pour me remettre dans le bain et me faire plaisir, les gars ont voulu que je fasse la qualification. Pour un retour après plusieurs mois d’inactivité, j’ai trouvé que c’était un brin prématuré et préféré décliner. C’était plus judicieux de faire rouler André et Marcel, et ç’a payé puisqu’ils ont mis l’auto en pole !

Pour ma part, je me suis d’abord contenté de relais en pneus usagés pour me remettre en confiance lors des séances libres. J’avais effectué de bons tours, mais je ne pensais pas être à 100% ! Heureusement, ces petites inquiétudes ont tout de suite disparu. Dès que j’ai eu un train de pneus neufs, j’ai retrouvé toute ma sensibilité.

Effectivement, revenir au niveau où j’évoluais avant la chute en quelques mois seulement, c’est une énorme satisfaction et un gros soulagement. J’avais certes confiance, mais il subsiste toujours un petit doute tant que tu n’es pas remonté dans la voiture. »

Côté piste, l’Audi R18 a de nouveau confirmé son niveau de performance même si un ensemble de faits de course a empêché le trio de la n°7 de convertir leur belle pole position en victoire. En tête après quatre heures de course, Tréluyer et ses compères ont vu la Porsche n°1 prendre l’avantage à la faveur d’un arrêt « gratuit » lors d’une neutralisation sous drapeaux jaunes. Pas une première cette année.

« La voiture est super rapide, l’équipe a très bien travaillé, mais les événements jouent constamment contre nous, regrette Benoît. Les dernières courses ont été perdues à cause des « Full Course Yellow ».

À Austin, une nouvelle fois, nous avions 35 secondes d’avance avant la neutralisation et nous ressortons 20 secondes derrière. La procédure est censée être plus juste que la Voiture de Sécurité mais c’est l’inverse. Frustrant ! »

Reparti le couteau entre les dents pour récupérer les commandes de l’épreuve, le Français revenait sur la voiture de tête lorsqu’un accrochage avec un concurrent GT a douché les espoirs de succès de l’Audi R18 n°7.

« C’est un incident de course. J’étais loin de penser qu’il allait autant se déporter vers l’extérieur. Il n’a pas pu réagir à temps. C’est dommage. »

Finalement sixièmes au Texas, Tréluyer, Fässler, et Lotterer ont déjà le regard tourné vers le Japon, un pays où Benoît conserve de nombreuses attaches et une jolie cote de popularité. Après les contretemps des dernières manches, le Normand a fixé un objectif limpide pour les 6 Heures de Fuji (14-16 octobre).

« Il nous faut la victoire absolument. Un succès, et la machine repart comme jamais. J’en suis convaincu ! »

FIN[:]

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