Ice, ice Benoît!

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Trophée Andros – Lans-en-Vercors

Ice, ice Benoit!

Having toyed with the idea for some time, last Sunday saw Benoît Tréluyer finally make his Andros Trophy ice racing debut in Lans-en-Vercors.

Despite the encouragement of fellow sportscar drivers and ice racing exponents Stéphane Ortelli and Loïc Duval, the two-time Le Mans 24 Hours winner had never taken the opportunity to try it for himself. He’d been close last year when Andros Trophy organiser Max Mamers called offering a seat, only for existing commitments to scupper the chance. But when his assistant, Stéphanie Val, enquired again 12 months later there was no hesitation!

“I went there to have a good time,” explains Benoît. “More and more I feel the need to do fun things in cars, drifting around with perhaps a little contact. Quite the opposite in fact to what I do in sports-prototypes, where the steering must be accurate and clean to minimise sliding.”

Adopting a courageous but not reckless approach, the Frenchman first took advantage of a few days skiing with his family in Val Thorens by enrolling in the Ice Driving Academy there.

“I had no prior experience of racing on ice but the Val Thorens track was a good place to learn the basics, like the Scandinavian Flick. Then, as I was still a rookie at Lans-en-Vercors, I was able to practice a little with Franck Lagorce, first as a passenger and then driving.”

It was also the first time that the Audi Sport driver had tried the tubular chassis Andros Trophy Electric racer, decked in the colours of prominent French energy supplier ERDF. After first taking part in the official test, it was straight into the qualifying session where all laps count.

“I drove too cautiously at first,” he laughs. “In the second round I urged myself to attack a little more. I did a good lap – the best in fact – but not four times in a row! I enjoyed myself in the race and had a great tussle with Matthieu Vaxivière, a young driver competing in World Series by Renault.”

After a good night’s rest Benoît returned the next day with loftier ambitions and determined to improve further.

“Once again I was too cautious in the first qualifying session. I was clean but lacked pace. In the second heat I gave it everything and made just a couple of mistakes to end up third. I was happy. Then in the race I lined up behind Franck (Lagorce). He took the inside line into the turn and when he braked I was alongside. Unfortunately, and involuntarily, he slid wide and put me in the snow bank. We touched slightly and another driver hit me from behind, spinning my car around and helping to remove its bonnet! I was able to re-join the race but was unable to slide through the corners properly as the exposed wheels kept catching the snow banks. So in the end I just got stuck! I was disappointed and felt especially bad for Max and ERDF. In any case, I’d like to say a very big thank you to them and the whole Andros Trophy crew for a wonderful experience. There was such a great atmosphere!”

The experience was a revelation for Benoît, who had no idea how he would stack up.

“According to the Andros regulars I did quite well and adapted more quickly than professional drivers from other disciplines making their first appearance on the ice. It would be great to repeat the experience in the future, except next time I will have a lot more ambition. After all, competing is in my blood!”

Benoît’s ice racing exploits will now take a back seat as he focuses on physical training. That includes a minimum of one mountain biking session every two days thanks to his partnership with GT and SRAM, as well as regular motocross outings on his KTM, which all contribute to his conditioning and endurance. Indeed it’s this variety, plus a spot of Andros, that ensures he stays fresh and focused for the long season ahead.

Trophée Andros – Lans-en-Vercors

Ice, ice Benoit!

Cela lui trottait dans la tête depuis un petit bout de temps… Dimanche dernier à Lans-en-Vercors, Benoît Tréluyer est passé à l’acte en s’essayant au pilotage sur glace lors du Trophée Andros. Récit d’une aventure rafraîchissante !

Stéphane Ortelli, Loïc Duval, beaucoup lui avaient dit d’essayer, mais le double vainqueur des 24 Heures du Mans n’en avait pas eu l’opportunité jusqu’alors. L’an passé, le coup n’était pas passé loin puisque Max Mamers, organisateur du Trophée Andros, l’avait appelé. Seulement, les dates se superposaient avec d’autres engagements et il n’avait pas pu donner suite. Cette année, quand sa collaboratrice Stéphanie Val lui en a reparlé et que son calendrier se révélait vierge à la date de Lans-en-Vercors, il n’a pas hésité !

« J’y suis allé pour le plaisir, précise Benoît. J’éprouve de plus en plus le besoin de faire des trucs un peu « fun » avec de la glisse et un peu de contact. En fait, tout l’inverse de ce que je fais en Sport-Proto où le pilotage doit être précis, propre, sans place aucune pour la glisse. »

Courageux mais pas téméraire, le natif d’Alençon profitait de quelques jours de ski en famille à Val Thorens pour s’offrir un petit stage découverte sur la piste « Ice Driving Academy » de la station savoyarde.

« Je n’avais aucune expérience de la glisse et la piste de Val Thorens m’a gentiment accueilli pour m’apprendre le B.A. BA de la glace comme l’appel/contre-appel. À Lans-en-Vercors, comme j’étais un rookie, j’ai aussi eu droit à une petite séance d’essais avec Franck Lagorce, d’abord en tant que passager, puis au volant. »

C’est à cette occasion que le pilote Audi a fait connaissance avec le châssis tubulaire de sa voiture du Trophée Andros Electrique aux couleurs d’ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité sur 95% du territoire français continental. Après la séance d’essais officielle, suivait la séance qualificative où tous les tours comptent…

« J’ai trop assuré lors de la première session, s’amuse-t-il. Lors de la seconde, je me suis dit qu’il fallait attaquer un peu plus. J’ai fait un bon tour – le meilleur en fait ! – mais n’ai pas pu maintenir la cadence sur les quatre boucles ! En course, je me suis bien amusé. Avec Matthieu Vaxivière, un jeune qui évolue en WSR – nous nous sommes bien battus… »

Après une bonne nuit de repos, Benoît reprenait le volant le lendemain avec la ferme intention de mettre les watts…

« En première séance qualif, j’ai de nouveau trop assuré. J’étais propre, mais je manquais de rythme. Alors, dans la deuxième manche, j’ai tout donné. Je n’ai commis que deux petites erreurs, et me suis retrouvé troisième. J’étais satisfait de ma performance. En course, je suis parti derrière Franck (Lagorce). Il a freiné à l’intérieur et je me suis retrouvé à sa hauteur, à l’extérieur. Hélas, involontairement, il m’a tassé dans le talus en amorçant son virage. Nous nous sommes légèrement touchés et un autre concurrent m’a percuté à l’arrière. Je suis parti en tête à queue et j’ai perdu le capot avant dans l’aventure ! Je suis reparti de plus belle, sauf que la voiture ne glissait plus sur les murs de neige lorsque je passais à l’équerre aux points de cordes… Sans capot, les roues se sont retrouvées en contact direct avec la neige. Bilan, je suis resté planté là ! Je suis déçu et, surtout, embêté pour Max Mamers et ERDF. En tous les cas, un très grand merci à eux, ainsi qu’à toute l’équipe du Trophée Andros pour la magnifique expérience vécue. Et quelle ambiance ! »

Pour Benoît, qui ne savait pas où se situer sur la glace, c’est une révélation…

« Aux dires des professionnels de l’Andros, je m’en suis bien sorti avec un temps d’adaptation plutôt rapide comparé à d’autres pilotes pros qui se sont également essayés au pilotage sur glace. Si je peux renouveler l’expérience dans le futur, ce sera avec un grand plaisir. Sauf que cette fois, j’arriverai avec plus d’ambition. On a la compétition dans le sang ou pas ! »

Côté course, justement, Benoît continue de parfaire sa condition physique en vue de la saison en Sport-Proto. Du vélo tous les deux jours minimum, grâce à son partenariat avec GT et Sram, ainsi que du renforcement musculaire sans oublier, bien sûr, quelques journées passées sur sa KTM. Autant d’expériences très différentes dont Benoît est particulièrement friand, mais qui ne perturbent pas ses repères. Des trucs bien rafraîchissants…  Comme l’Andros !

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