Japan: close to the heart

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6 Hours of Fuji (FIA World Endurance Championship, Round 6)

Fuji preview

He may no longer live in the Land of the Rising Sun, but a piece of Benoît Tréluyer’s heart will always remain there. And on Sunday he’s relying on the support of his fans to breathe fresh life into the #1 Audi Sport crew’s FIA World Endurance Championship title hopes. 

Indeed, Benoît is quick to acknowledge that he sees Fuji Speedway as another home race. “After the Le Mans 24 Hours in France, the 6 Hours of Fuji is my second home event, even though I haven’t lived in Japan for three years now,” he explains passionately. “I experienced a lot of success and emotion during my ten years in the country, and the local fans haven’t forgotten that even though I no longer live out there.

“For two years I lived in Gotemba alongside my old team before moving to Tokyo and the birth of my son, Jules. I still have a lot of friends in Gotemba, which is why I’ll be arriving quite early. Dinners are planned with Mr Hoshino, my former engineers and mechanics from Nismo, and my journalist friend Yumiko. The first three days of the week are dedicated to seeing them.”

Clearly Benoît loves Japan, and that’s partly down to the fans who return the favour by welcoming him back with open arms. “That really shocked me last year,” he adds. “When I was racing in Japan I used to miss France. But now that I’ve returned to France it’s Japan that I miss! Teams, spectators, fans; Japan embraces motor racing differently. When I watch my Audi Sport colleagues André [Lotterer] and Loïc [Duval] competing in Super Formula races, like last time at Sugo, I see the spectators standing, imagine the atmosphere and understand the passion for motorsport that doesn’t exist in most countries. I cannot wait to return!”

In order to arrive there in top physical condition, Benoît’s preparation included revisiting a sport he had not competed in for many years. “Along with a friend I enjoyed myself racing in a four-hour motocross endurance event, just for fun and with my KTM bike! I managed to secure the #18 plate after arguing that I couldn’t risk being injured by starting in the middle of the pack, and the organisers were very accommodating. So I started with the top guys and was sixth after 80 minutes of racing. I handed over to my mate who did well and managed not to lose too many places. Unfortunately the last stints became more physically difficult. I could have tried maintaining the pace, but this would have forced me to take risks. I’m going to prepare myself a bit better for it next year as it’s a great way to train. It works muscles that I had forgotten about!”

Four days later Benoît and a few of his friends from GT Bicycles and SRAM visited the 30th edition of the ‘ROC d’Azur’, a famous mountain bike event that takes place at the Fréjus nature resort in the Maures region. “It was a great breath of fresh air before catching the plane to Tokyo so that I arrive in Fuji as fit as possible!” he laughed.

While the Fuji Speedway layout perhaps isn’t as challenging as Suzuka’s, it still requires a degree of past experience to go quickly there. “With André still racing in Japan, as well as the previous advantage we had in 2012, hopefully we’ll be able to retain some of our edge this year. Turns in the second sector like the A-Corner, 100R and hairpin are where we can hopefully make the difference. Fuji is not my favourite circuit but it is the one where I had the most success while racing in Japan.”

Sunday also sees Tréluyer trying to preserve his title chances, even though the challenge has become more difficult.

“It would require us to win and our friends in the #2 car to have issues, which André, Marcel and I do not wish for. We’ve certainly lacked fortune this year but will fight until the end. Lady Luck can swing around, but first we will have to beat Toyota who are competing on home turf and will have worked hard with that in mind,” he concludes.

Mount Fuji’s sacred fire has long been extinguished, but on Sunday it’s a title fight that’s just waiting to erupt.6 Heures de Fuji (6e manche WEC)

Fuji preview

Benoît Tréluyer ne vit plus au Pays du Soleil Levant mais y a laissé une partie de lui-même. Dimanche, il comptera sur le soutien de ses fans pour redonner de la vigueur à ses chances de titre. Explosif. 

Benoît Tréluyer l’avoue bien volontiers, dimanche prochain sur le circuit de Fuji, il disputera sa deuxième épreuve nationale de la saison. « Après les 24 Heures du Mans en France, les 6 Heures de Fuji constituent ma seconde épreuve « à domicile » même si je ne vis plus au Japon depuis trois ans », explique le Français avec force conviction. Les liens que les succès et l’affectif ont tissé pendant dix années avec les fans locaux, l’absence ne les défera pas. « J’ai vécu deux années à Gotemba à côté de mon team avant de déménager à Tokyo en prévision de la naissance de mon fils Jules. J’ai beaucoup d’amis à Gotemba, et c’est la raison pour laquelle j’arriverai assez tôt. Diners avec Monsieur Hoshino, avec mes anciens ingénieurs et mécanos du team Nismo, avec mon amie journaliste Yumiko, les trois premiers jours de la semaine leur seront consacrés. »

Benoît aime le Japon, les fans le lui rendent bien et l’accueillent toujours avec une ferveur peu commune. « Cela m’avait vraiment ébranlé l’an passé, souffle-t-il. Quand j’étais au Japon, la France me manquait. Maintenant que je suis en France, c’est le Japon qui me manque ! Les teams, les spectateurs, les fans… il y a au Japon une manière différente de vivre la course. Quand je regarde les épreuves de Super Formula (ex-Nippon) de mes collègues André (Lotterer) et Loïc (Duval) comme la dernière fois à Sugo avec les spectateurs debout, l’ambiance, je me dis qu’il existe une passion des sports mécaniques au Japon que l’on retrouve dans bien peu d’autres pays. Je suis vraiment pressé d’y être ! »

Pour arriver au Japon au mieux de sa forme, Benoît n’a rien négligé dans sa préparation au point de renouer avec un sport qu’il n’avait plus pratiqué en compétition depuis des lustres. « Avec un copain, on s’est offert une endurance de 4 heures en motocross. Juste pour le fun, avec ma KTM ! J’avais pu avoir le n°18 en argumentant que je ne voulais pas me blesser en partant dans le milieu du peloton et les organisateurs ont été compréhensifs. Je suis donc parti avec les tops et j’étais 6e au bout d’une une heure vingt de course. J’ai passé le relais à mon pote qui s’est bien débrouillé et n’a pas perdu beaucoup de places. Hélas, les derniers relais furent difficiles physiquement. J’aurais pu essayer de tenir le rythme, mais cela m’aurait obligé à prendre des risques. Je crois que je vais me préparer un peu mieux pour l’an prochain car c’est un super entraînement. Cela fait travailler des muscles que j’avais oubliés. »

Quatre jours plus tard, Benoît accompagnait ses partenaires GT Bicycle et SRAM à la 30e édition du ROC d’Azur – célèbre course de VTT disputée dans le massif des Maures – dans la Base Nature de Fréjus. « Une bonne bouffée d’oxygène avant de prendre l’avion pour Tokyo afin d’arriver le plus affûté possible à Fuji… », s’amuse-t-il.

Fuji, un tracé qui n’est peut-être pas aussi sélectif que Suzuka mais qui requière néanmoins une bonne connaissance des lieux pour aller vite. « Avec André (Lotterer), nous avons eu un petit avantage à ce niveau l’an passé et j’espère que nous l’aurons encore cette année. Le A-Corner, le 100R et l’épingle, c’est dans les virages du 2e secteur que l’on peut faire la différence. Fuji n’est pas mon circuit préféré, mais c’est celui où j’ai eu le plus de réussite, où j’ai obtenu le plus de victoires au Japon. »

Dimanche, Tréluyer aussi tentera de préserver ses ultimes chances de titre même si le challenge devient de plus en plus difficile.

« Il faudrait que l’on gagne et que nos amis de la n°2 aient des problèmes ; ce que ni André, ni Marcel, ni moi-même ne souhaitons ! C’est vrai que nous manquons cruellement de réussite cette année, mais nous nous battrons jusqu’au bout. La chance peut tourner… Mais il faudra d’abord battre l’écurie Toyota qui évoluera sur ses terres et qui a travaillé en conséquence », conclut-il.

Dimanche, tous les éléments seront réunis pour redonner à la montagne le feu sacré qui fut le sien ! Explosif, disions-nous ?

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