Benoît Tréluyer and his Audi Sport crew-mates Marcel Fässler and André Lotterer reignited their FIA World Endurance Championship drivers’ title assault last weekend with victory in the 6 Hours of Sao Paulo (1 September). Racing to the rhythm of the Brazilian samba, the #1 Audi R18 e-tron quattro didn’t miss a beat on its way to the chequered flag.
Nearly 40,000 fans packed the Interlagos grandstands armed with surdo drums and apito whistles to provide the tempo for Sunday’s race, and it was amidst this party atmosphere that the reigning World Champion clinched a second victory of the 2013 season, his third when including the non-championship 12 Hours of Sebring. As such, they have reduced the deficit to their championship-leading team-mates Tom Kristensen, Allan McNish and Loïc Duval in the #2 Audi R18 e-tron quattro.
“This is a case of mission accomplished, but it wasn’t an easy weekend as Interlagos is a difficult track, even if we have seen a lot of progress in our car compared to last year,” reported the Frenchman on Sunday night. “The team has made great strides, as shown by our pole position ahead of Toyota, who beat us in last year’s race.
“We were a bit quicker early on but felt they may have opted for a different strategy. It’s a shame that they had problems as the contest looked set to be very exciting. The most important thing is that we secured strong points for the championship and gave it our all, but we cannot be completely satisfied when our opponents have these sorts of problems. From around half-distance, when our sister car encountered a small issue, we only had to avoid contact and finish the race. It’s always a bit disappointing to win like this, but the result is nevertheless very significant.”
With temperatures remaining cool early in the week the heat began to rise at Interlagos as the weekend progressed.
“We weren’t always at the front: we worked hard and became stronger throughout the event,” said Benoît. “We really hit our stride during the final free practice session and then followed that up in qualifying and the race, but it was still very close. The #2 R18 e-tron quattro also performed well and did not achieve what it deserved. I guess Lady Luck was smiling on us this weekend! We had some small issues at Le Mans, but here our team-mates were unfortunate.
“The race conditions were very difficult, not due to the weather but because of the traffic and the grip level. The track degraded a lot and it was not easy to build a gap without getting into the marbles. On top of that, there were fierce battles in the GT and LMP2 classes which we didn’t want to interfere with. In fact, during the final laps we received a radio call from our race engineer, Leena, telling us to give a wide berth to the two GT cars fighting for their class victory!”
In the drivers’ championship standings the #1 trio have taken eight points out of the sister car’s advantage and reduced their points deficit to 22.
“This only has a small impact on us as we still need to take all remaining pole positions and race victories if we’re to have a chance of beating our friends in the #2 car,” added Benoît. “We’re going to continue with the same approach, which is to take each race as it comes without making any long-term plans. As ever, we’ll give it our all. We always put in 100% and can do no more – we are not going to change our tactics now.”
On Sunday night the celebration of another one-two finish continued late into the night for the whole Audi Sport team.
“It is not often that we can all be together,” said the Frenchman happily. “It was really great to party with all the mechanics who have done an incredible job during the pit stops. The same goes for our race engineer Leena and her assistants, and what can I say about my crew-mates?! André was again impressive here while Marcel produced two incredible stints. In fact, it’s me who worked the least!”
In just over two weeks the trio will travel to Texas where they will swap Samba for Stetsons at the inaugural 6 Hours of Circuit of the Americas (22 September). Here, Audi’s title-chasing sheriffs will have their crosshairs set on yet more silverware in the Lone Star State.
En s’imposant sur le très sélectif tracé pauliste, Benoît, Marcel et André gardent plus que jamais vivantes leurs chances de conserver leur titre de Champion du Monde. Dimanche, rythmés par la musique binaire des aficionados, les « sambistes » d’Audi n’ont pas raté un seul pas de dance…
Prêts de quarante mille fanatiques brésiliens dans les gradins, des surdos (tambours) et des apitos (sifflets) pour donner le rythme, c’est dans cette ambiance de fête que les champions du monde en titre ont signé leur deuxième succès de la saison – le troisième en comptant les 12 Heures de Sebring hors championnat – et comblé une partie de leur retard sur leurs « frères ennemis » de l’écurie Audi.
« Mission accomplie mais ce ne fut pas un week-end de tout repos car Interlagos reste une piste difficile même si nous avons beaucoup progressé avec la voiture par rapport à l’an passé, affirmait le natif d’Alençon dimanche soir. L’équipe a fait un grand pas en avant comme le montre la pole que nous avons signée devant la Toyota alors que, l’an passé, nous étions bien derrière. En course, notre rythme était un peu plus rapide en début de course mais peut-être avaient-ils opté pour une autre stratégie ? Dommage qu’ils aient eu des problèmes aussi tôt alors que les 6 Heures s’annonçaient très palpitantes. Nous remplissons notre contrat, nous engrangeons des points au championnat après avoir bien travaillé mais, au fond de nous, nous ne pouvons pas être complétement satisfaits quand nos opposants directs ont des ennuis. A partir de la mi-course, suite aussi aux petits soucis de la voiture sœur, il fallut juste éviter les collisions afin de terminer la course sans encombre. C’est toujours un peu décevant de s’imposer de la sorte mais le résultat n’en est pas moins des plus probants. »
Assez fraîche en début de semaine, la température commençait à grimper au fil du week-end pour nos trois complices…
« Nous n’avons pas été tout le temps devant, ce fut plus une montée en puissance. Nous avons commencé à être les plus rapides lors de l’ultime séance libre, avant d’enchaîner avec la qualif et la course mais, attention, c’était particulièrement serré. La R18 e-tron quattro n°2 était également très performante et n’a pas eu la réussite qu’elle méritait. C’est la chance qui tourne, en fait ! Nous avons connu des petits soucis au Mans et, cette fois, ce fut leur tour. Il faut dire que si les conditions de course ont été très difficiles, ce n’est pas à cause de la météo mais du trafic et du grip. La piste s’est beaucoup dégradée durant la course et se frayer un chemin dans le trafic sans récupérer de gomme morte hors trajectoire ne fut vraiment pas simple. Pour corser le tout, il y avait de très belles bagarres en GT et en LMP2, et nous ne voulions pas interférer. Nous avons d’ailleurs eu droit à un appel de Leena lors des derniers tours pour nous dire de laisser tranquilles les deux GT en train de se battre pour la victoire… »
Au championnat, le trio reprend huit points à la voiture sœur de Duval, McNish et Kristensen pour se retrouver avec un déficit de points ramené à 22…
« De toute manière, ça n’a qu’une importance relative pour nous qui sommes condamnés à signer toutes les pole-positions et gagner toutes les courses si nous voulons avoir une chance de griller nos amis de la n°2 sur le fil, tempère Benoît. Nous allons poursuivre avec le même état d’esprit qui est de prendre les courses comme elles viennent, une par une, sans tirer de plan sur la comète. Nous allons faire de notre mieux comme toujours et ferons les comptes à la fin. Nous sommes toujours à 100% et ne pouvons pas donner plus. Nous n’allons rien changer à nos habitudes… »
Dimanche soir, la célébration se poursuivait jusque tard dans la nuit pauliste pour l’écurie Audi au grand complet.
« Ce n’est pas si fréquent de pouvoir se retrouver tous ensemble, sourit le Français. Cela a été vraiment génial de faire la fête avec tous les mécanos qui ont effectué un travail incroyable lors des pit-stops. Idem en ce qui concerne nos ingénieurs de piste Leena et son assistant… Et que dire de mes équipiers Lotterer et Fässler ! Marcel a fait deux fois deux relais à tomber par terre et André un seul pas moins impressionnant. En fait, c’est moi qui a le moins bossé ! »
Dans quinze jours au Texas, il ne sera plus question de Samba mais de Stetson et de Santiags… Et nos trois « sheriffs » auront de nouveau à cœur de faire briller leur étoile et de remplir leur nouveau contrat !