Once Upon a Time in the West

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6 Hours of Circuit of the Americas (FIA World Endurance Championship – Round 5)

Benoit's homepage news image

Every good Western needs plenty of shoot-outs, score settling and plot twists. In Austin, Benoît and his blood brothers Marcel Fässler and André Lotterer bit the dust, but they’re already back on their feet – and the fight continues.

The trio arrived in Texas ready to do battle in their #1 Audi R18 e-tron quattro and further reduce the championship deficit with another victory. But this Western did not end with the heroes riding into the sunset at Circuit of the Americas. After encountering a GT-class Porsche, the #1 driven at the time by Fässler launched off a kerb before being struck from behind. The trio’s shot at victory was immediately dashed.

“It all started well,” notes Benoît. “COTA is a superb circuit with amazing infrastructure and facilities. We fell in love with it as soon as we arrived, despite heavy rain disrupting our acclimatisation to the track. As we had agreed that André and Marcel would do qualifying I did not drive much early on, but was not too concerned as I had prepared well in the simulator. The few laps I drove went smoothly and so I was quite confident.”

During qualifying Fässler lost time making adjustments to the brake balance and, when he was able to attack, his tyres had passed their peak operating window. Despite Lotterer’s best efforts during his run the average time fell short of that produced by the #2 R18 e-tron quattro of championship leaders Tom Kristensen, Allan McNish and Loïc Duval.

“Come the race Marcel made a good start, placing himself behind Loïc,” continues the Frenchman. “Unfortunately, an LMP2 had a problem and the safety car was deployed. Marcel was again strong at the restart and tried to overtake Loïc at turn one. Unfortunately this compromised his exit, allowing the Toyota of Sebastien Buemi to sneak through. An intense fight soon followed…”

After overhauling his fellow countryman in the Toyota, Fässler suffered the incident with the Porsche 911 RSR, which would subsequently make contact with the #1 car. Returning to the pits, the R18 e-tron quattro was wheeled back into its garage to change the rear extractor, losing a lap in the process.

“André replaced Marcel but he was forced to stop again,” says Benoît. “A fuse became disconnected, which as a consequence blocked the gearbox. André had to do two laps stuck in fifth before we could find the problem, which cost us even more time.”

After this Benoît took over for his first stint. Though the sun was shining the temperature remained reasonable, so the Frenchman offered to run a second.

“I said that I could continue, thinking that we’d keep the same tyres in order to do some testing that may help the leading car, but the decision was made to change them. At the end of my second stint I again said that it was possible to continue with the same set so I kept going, this time with the same tyres.”

Having caught the Toyota, Benoît attempted an overtaking manoeuvre which the stewards did not look kindly upon.

“During the sequence of three corners behind the control tower, I attacked the Toyota on the outside of the first turn. When we arrived in the third, we found ourselves with an LMP2 in the middle – and nobody would give way! I kept it flat and went across the outside perimeter of the track. Sure enough, a penalty was soon issued. We had nothing to lose at this stage, and I managed to set the fastest race lap, so clearly we had the car to win.

Though naturally disappointed to have lost ground to the sister car in the drivers’ standings, Benoît is not yet ready to give up his quest of retaining the world title.

“It has become even more difficult, but the motivation is still there. Marcel was unlucky to be caught out by circumstances; he drove very well during testing and practice, but bad luck hit him hard. This isn’t important though. What matters is that he produced good stints at the end of the race and got his confidence back ahead of Japan.

“And of course, we are delighted that our team-mates in the #2 car were able to win as America is a vital market for Audi. For our part, we tested double-stinting our tyres to be sure that the #2 would be able to do the same if required. This great teamwork is what makes Audi so strong. Sure, we now need extremely favourable circumstances during the final rounds in order to hold on to our title, but while there is still a mathematical chance we will keep going for it. We will continue to approach races as they come and do the maths at the season’s end.”

Benoît’s next costume change will see him switch to a Samurai outfit as he prepares for round six of the championship at Fuji Speedway. The Frenchman views Japan as his second home having spent over a decade racing in the country, and can always count on a warm welcome from old friends and fans alike. With that support behind them the #1 trio will look to defeat Toyota in their own backyard, continue Audi’s all-conquering WEC season and, if the cards fall their way, reignite their bid for back-to-back world championships.6 Heures du Circuit des Amériques (5e manche WEC)

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Il n’y a pas de bons westerns sans coups durs, règlements de compte et retournements de situation. A Austin, Benoît et ses frères de sang Marcel Fässler et André Lotterer ont mordu la poussière mais se sont relevés. Le combat continue.

Ils étaient arrivés à Austin, Texas, avec la ferme intension d’en découdre. Bien décidés à déterrer la hache de guerre, nos trois « indiens » de la n°1 comptaient remettre un peu d’ordre au championnat en signant un nouveau succès. Hélas, c’était sans compter sur l’un de ces imprévus dont seul l’ouest américain a le secret. Au détour d’un virage, gêné par une Porsche rebelle, la R18 e-tron quattro alors pilotée par Marcel Fässler s’envolait sur un vibreur avant de se faire percuter à l’arrière. Les espoirs de victoire du trio se voyaient brisés net, telle une flèche que l’on casse…

« Pourtant, tout avait bien commencé, note Benoît. Tracé superbe, infrastructures géniales, nous avons été séduits dès notre arrivée même si une pluie soutenue lors des essais libres n’a pas favorisé notre acclimatation. Comme nous avions convenu qu’André et Marcel feraient les qualifs, je n’ai pas trop roulé. Je n’étais pas inquiet pour autant car je m’étais bien préparé sur le simulateur. Le peu que j’avais roulé, j’avais bien conduit et j’étais assez confiant. »

Lors de la séance qualificative, Marcel Fässler devait composer avec une balance des freins un peu trop réglée sur l’arrière et il mettait deux tours à la réajuster. Quand il était en mesure d’attaquer pour réaliser son temps, le meilleur de ses gommes neuves avait disparu. Malgré les efforts d’André qui prenait la suite, la moyenne des tours effectués restait favorable à l’Audi n°2 de Loïc Duval, Allan McNish et Tom Kristensen.

« En course, Marcel s’en est bien sorti au premier départ, se plaçant derrière Loïc, poursuit le Français. Hélas une Lotus a eu un problème, et la Safety Car est entrée en action. Au re-départ, Marcel est bien parti et a tenté de doubler Loïc (Duval) au virage 1. Trop à l’intérieur, il est malheureusement mal ressorti et la Toyota en a profité pour s’intercaler. Il s’en suivait une bagarre des plus intenses avec Buemi… »

Après avoir pris l’avantage sur son compatriote, Fässler décollait des quatre roues en passant sur un ralentisseur alors qu’il tentait de dépasser une Porsche 911 RSR, cette dernière venant même le taper à l’arrière quelques secondes plus tard. A son arrêt au stand, l’Audi n°1 était poussée dans son box pour changer l’extracteur arrière et perdaient un tour dans l’aventure.

« André (Lotterer) le remplaçait mais devait rapidement opérer un nouvel arrêt au stand, souffle Benoît. Sans doute lors du saut, un fusible s’était déconnecté, entraînant un blocage de la boîte de vitesses. André dut faire deux tours bloqués en cinquième avant que l’on ne trouve le problème. On a encore perdu du temps… »

Benoît finissait par prendre son premier relais qui s’effectuait sans problème. S’il le soleil brillait, la température était clémente et, vers la fin, il proposait à son stand d’enchaîner un deuxième relais.

« J’ai dit que je pouvais continuer en passant et que j’allais garder les mêmes pneus pour faire des essais potentiellement utiles pour la voiture de tête, mais ils m’ont mis des neufs. A la fin de ce second relais, j’ai encore dit qu’il était possible de poursuivre et j’ai enchaîné un troisième mais cette fois avec les mêmes pneus. »

Revenu dans les roues de la Toyota, le natif d’Alençon tentait alors une manœuvre que les « Marshals » n’apprécièrent guère…

« A un moment, dans l’enchaînement de trois virages derrière la tour de contrôle, j’ai attaqué la Toyota par l’extérieur du premier et quand nous sommes arrivés dans le troisième, nous nous sommes retrouvés avec une LMP2 au milieu. Personne n’a lâché ! Je suis resté à bloc et je suis passé à l’extérieur hors des limites de la piste. La pénalité n’a pas tardé à tomber. Nous n’avions rien à perdre de toute manière… Bon, je fais aussi le meilleur tour en course ; ce qui montre que nous avions une voiture pour gagner ! »

Un peu déçu des points encore abandonnés aux pilotes de la voiture sœur, Benoît ne s’avoue toutefois pas vaincu. Pas encore, tout du moins.

« Nous nous remettons un handicap supplémentaire, cela devient encore plus difficile mais la motivation ne retombe pas. Marcel n’a pas eu de chance, il s’est fait piéger par les circonstances. Il avait très bien roulé lors des essais, il était en confiance, puis le mauvais sort s’est acharné sur lui. Ce n’est pas grave, le principal est qu’il ait fait de bon relais en fin de course pour retrouver sa confiance avant le Japon. Nous sommes ravis de la victoire d’Audi pour qui le marché américain est important. Nous avons testé le double relais sur nos pneus pour être sûrs que la voiture en train de jouer la victoire pouvait éventuellement s’y risquer en cas de besoin. Ce beau travail d’équipe, c’est une nouvelle fois ce qui fait la force d’Audi. Il nous faudra des circonstances extrêmement favorables lors des dernières manches pour espérer conserver le titre, mais tant qu’il y a une chance arithmétique, nous tenterons de la saisir. Nous allons continuer à prendre les courses comme elles viennent, et nous ferons les comptes à la fin… »

Benoît va maintenant changer de costume pour la sixième manche du championnat du monde d’endurance et revêtir un habit de Samouraï avant de rendre sur le circuit du Mont Fuji. Après avoir couru dans le pays du soleil levant pendant plus de dix ans, le Français considère le Japon comme sa deuxième patrie. Il pourra à nouveau compter sur un accueil chaleureux de la part de ses amis et de ses nombreux fans. Grâce à leur soutien, le trio de la voiture n°1 aura pour objectif de battre les Toyota dans leur jardin pour maintenir le sans-faute d’Audi en WEC cette saison et relancer leurs chances de conserver leur couronne mondiale.

 

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