Such a shame for the fans

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6 Hours of Fuji (FIA World Endurance Championship – Round 6)

Fuji race

Fuji’s rain-shortened round of the FIA World Endurance Championship turned out to be a painful, lengthy procession behind the safety car. Benoît Tréluyer helped Audi secure another constructors’ championship, but the German manufacturer will hope for better weather in Shanghai in order to celebrate in style.

It all started so well for Benoît and his team-mates Marcel Fässler and André Lotterer at Fuji Speedway. The Frenchman, who lived in Japan for ten years, and his German co-driver who still races there, again witnessed just how popular they are in the Land of the Rising Sun. With so many Japanese fans cheering them on, the dynamic duo duly put their #1 Audi R18 e-tron quattro on pole position in front of their ‘home’ crowd during Saturday’s qualifying session.

“We weren’t at our best during the free practice,” explains Benoît. “Fuji Speedway is a very particular track where you need good mechanical grip and downforce in the last sector, but also top speed and great balance to go through the fast turns. In qualifying we came up with a solution that was a combination of all the things we tried in free practice; you know, the kind of ‘magic recipe’ that never usually works. Only this time it paid off handsomely. All the credit goes to our engineers Leena and Justin who know the car like the back of their hands and understand exactly how to quantify and translate our feedback. Against all odds we entered the qualifying session with a car that was perfectly set up. André did a great job by recording his two best times on his first two laps. This gave me the opportunity to do a short run of three flying laps using tyres that were still good enough. Once again, it was a great team effort and we should not forget Marcel, who drove brilliant long stints. This enabled us to have a good insight into tyre wear. In short, we were pretty confident ahead of the race.”

Unfortunately, the sacred Mount Fuji awoke under heavy rain on Sunday morning, and the outcome of the day soon became obvious. The drivers started the race behind the Safety Car and crossed the finish line in similar fashion after a lengthy caution period and several red flags.

“The green flag was never waved so there was no actual racing,” continued the Frenchman. “We would have easily won from pole had we not had to stop for an engine pick-up problem. This technical glitch handed victory to Toyota, but they were equally frustrated not to be able to fight on track. It really was a shame for both teams. All the ingredients were there to have a good race and put on a great show for the fans. We can’t blame anyone though. It would have been too dangerous for the drivers if the Safety Car had come in and let us race; the stewards made the right decision as reason prevailed. I felt utterly disappointed for the fans. They all wrapped up in their raincoats while eating noodles. They could have left the circuit but they stayed in the grandstands, hoping that the race would eventually start. And after the chequered flag they were still walking up and down the paddock to meet us. One cannot emphasize enough how amazing Japanese fans are. I do miss them a lot!”

Only half points were awarded at the end of what turned into an anti-climax, but that was still enough for Audi to clinch the 2013 manufacturers’ title.

“This is a well-deserved title, even though it rained on our parade,” Benoît admits. “We still have two races to celebrate in style and keep attracting new fans to the booming World Endurance Championship. In the drivers’ standings, we may have lost another small handful of points but we are still in the fight. As long as it’s not mathematically over we won’t give up. We have enjoyed our fair share of success over the past two seasons. This year proved trickier as many technical mishaps have cast a shadow over our performance. But every cloud has a silver lining, doesn’t it?”6 Heures de Fuji (6e manche WEC)

Fuji race

Gâchée par une pluie diluvienne, la manche nippone du championnat du monde d’endurance n’aura été qu’une douloureuse procession derrière la Voiture de Sécurité. Pour célébrer comme il se doit le nouveau titre acquis par Audi, il faudra attendre les cieux plus cléments de Shanghai…

Tout avait pourtant si bien commencé pour Benoît Tréluyer et ses coéquipiers Marcel Fässler et André Lotterer ! Le Français, qui a couru au Japon pendant dix ans et l’Allemand, qui y évolue encore, ont pu constater que leur cote d’amour au pays du Soleil Levant restait intacte. Choyés et encouragés par les fans nippons, les deux hommes ont mis un point d’honneur à signer la pole-position devant leur public.

« Nous n’avions pourtant jamais été au mieux lors des essais libres lâche Benoît. Fuji est un circuit très particulier qui nécessite un bon grip mécanique et de l’appui dans le dernier secteur, mais également une bonne vitesse de pointe et un bon équilibre dans les courbes rapides. Pour les qualifs, nous avons tenté de faire la synthèse de tout ce que nous avions essayé en essais libres ; le genre de « réglages magiques » qui ne fonctionne pas d’habitude mais qui s’est révélé payant cette fois-ci. La performance est à mettre au crédit de nos ingénieurs Leena et Justin qui connaissent parfaitement la voiture et savent exactement évaluer et retranscrire nos commentaires. Contre toute attente, nous sommes donc arrivés en qualifs avec une voiture parfaitement réglée. André a fait du super boulot en étant capable de signer ses deux meilleurs chronos lors de ses deux premiers tours. Cela m’a permis d’enchaîner trois tours rapides avec des gommes encore assez fraîches. Nous avons de nouveau effectué un travail d’équipe remarquable. Il ne faut d’ailleurs pas oublier Marcel donc les excellents longs relais nous ont permis de bien cerner la dégradation des pneus. Bref, nous étions plutôt confiants pour la course… »

Hélas, c’est sous une pluie torrentielle que s’est réveillée la Montagne Sacrée dimanche matin et les nuages amoncelés n’ont guère laissé de doute sur l’issue de la journée. La course s’est achevée comme elle avait débuté : sous le régime de la Voiture de Sécurité, au terme d’une longue, très longue neutralisation…

« Nous n’avons pas pu effectuer un seul tour sous drapeau vert, déplore le Français. Si nous n’avions pas eu ce petit souci d’admission d’air qui nous a contraints à un passage par les stands, nous nous serions imposés depuis la pole sans même avoir eu à livrer bataille ! Notre arrêt a permis à Toyota de couper la ligne en vainqueur, mais avec les mêmes regrets de n’avoir pas pu se battre. Dommage pour eux et pour nous car tous les ingrédients étaient réunis pour offrir aux fans un spectacle de grande qualité. Personne n’est à blâmer. Libérer les voitures aurait représenté un trop gros risque pour la sécurité des pilotes : la décision prise fut la bonne. La raison l’a emporté. Moi, ce qui m’a fait le plus mal, ce fut de voir tous ces spectateurs dans les tribunes, emmitouflés dans leurs Kway, en train de manger des nouilles chaudes… Ils auraient pu quitter le circuit mais ils ont attendu et espéré pendant de longues heures que la course démarre enfin ! Après le drapeau à damier, ils étaient encore dans le paddock pour nous voir. On ne le répétera jamais assez, les fans japonais sont incroyables ! Ils me manquent ! »

Au terme de cette triste et interminable procession, Audi a engrangé assez de points – la moitié était tout de même attribuée – pour s’assurer la couronne mondiale 2013.

« Un titre ô combien mérité, mais nous aurions préféré que la fête soit plus belle, confesse Benoît. Il nous reste deux courses pour célébrer dignement le titre Constructeurs et donner envie à encore plus de fans de suivre ce championnat WEC en pleine croissance. Au championnat « Pilotes », nous ne baissons pas les bras, même si les circonstances font que nous lâchons encore quelques points dans la course au titre. Tant que le défi reste mathématiquement possible, nous tenterons de le relever. Après deux belles saisons au soleil, beaucoup de nuages sont venus assombrir notre ciel cette année. Mais ne dit-on pas qu’après la pluie vient le beau temps ? »

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