To finish is a victory in itself

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Le Mans 24 Hours (FIA World Endurance Championship, Round 3)

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Though lady luck was not on their side during last weekend’s Le Mans 24 Hours Audi Sport drivers Benoît Tréluyer, André Lotterer and Marcel Fässler were nevertheless proud of their performance at the La Sarthe circuit. And in a race struck by tragedy, the competitors were reminded that to reach the chequered flag in the world’s greatest endurance event is a victory in itself.

Benoît did not know Allan Simonsen personally, but when the time came to assess this year’s 24 Hours it was the memory of the Danish driver, who lost his life aboard the #95 Aston Martin shortly after the start, which first came to mind.

“Over time racing cars have become so safe that we’ve almost forgotten that motorsport can be extremely dangerous,” he said with seriousness. “Before beginning my stint I asked our engineer, Leena, how Allan was, but there was still no news. Then, when I handed the car to Marcel, Doctor Ullrich took me aside to inform me of the terrible news. He wanted to break it to me properly as it is not an easy thing to hear. This tragedy isn’t all I will remember from this year’s race, but it unquestionably puts our result into perspective. To finish this event is a victory of its own.”

Climbing back aboard the team’s #1 R18 e-tron quattro was not a problem for the Frenchman: it was only after the finish on Sunday that he fully felt the impact of the previous day’s events.

“During the race you are in an altered state of mind. Of course you are shocked by that sort of news, but you remain focused. You think about it before you climb back into the car, but it is only after the finish that it truly sinks in. I found myself alone in a corner collecting my things, and it was then that it finally overwhelmed me. I’d never met him, but he was part of our little world and Tom (Kristensen) knew him well, as did Oliver (Jarvis) as they had been team-mates. Allan was a young man and a father which makes it all the worse. My thoughts are with his family and friends.”

But amidst the tragedy there was also a race to run at La Sarthe, which Benoît and his team-mates had led before an alternator issue saw them drop to 21st during the eighth hour of competition.

“Everyone did a great job – the mechanics, engineers and drivers – but in motorsport you are at the mercy of mechanical factors. You can be the best-prepared crew with the fastest and most reliable car, but something like this can always happen. The alternator has completed many endurance tests without a single problem, so the cause of our issue will need to be learned by analysing the part. As I’ve said many times before, to win this race you also need a bit of luck. We lacked that this year, but you must endure defeats to really enjoy the victories. We had everything except that little bit extra which you cannot control. It tipped the scale to the other side.”

But with that ‘other side’ being their fellow Audi crew of Tom Kristensen, Allan McNish and Loïc Duval the result was still of great satisfaction for Benoît.

“Though it was not our car that crossed the finish line first Audi have still won and that’s what matters. Loïc, Allan and Tom did a great job throughout the week, setting pole position and managing their race perfectly on the way to a deserved victory. 12 months ago Loïc and his team-mates (Romain Dumas and Marc Gené) had the fastest car, but circumstances prevented them from fighting for the victory. This year it was the opposite and I am happy for him to have secured his first win at La Sarthe. Allan meanwhile has given a great deal to this team and has been quite unlucky in recent years, while Tom works like crazy and has not had an easy time of late following the death of his father and the loss of a friend on Sunday. I was happy for all three following their victory.”

Though a third successive triumph may have eluded the #1 crew they can now turn their attention to another challenge: retaining their FIA World Endurance Championship drivers’ title.

“After our problem we pushed extremely hard so as to score as many points as possible at Le Mans, and eventually this earned us fifth place. Of course, points are worth double at the 24 Hours so we lost a lot of ground, but there are still five rounds remaining and we are all highly motivated. We will try to win every race and then see where we are in terms of points come the season’s end.”

After missing out on victory at La Sarthe Benoît, André and Marcel will hope to triumph again when the FIA World Endurance Championship resumes at Brazilian circuit Interlagos on 1 September.24 Heures du Mans (3e manche WEC)

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Si la chance a choisi son camp dimanche dernier dans la Sarthe, Benoît Tréluyer, André Lotterer et Marcel Fässler peuvent être fiers de leur participation 2013. Une édition endeuillée qui rappelle qu’aux 24 Heures, voir le drapeau à damier, est déjà une victoire…

Benoit ne connaissait pas Allan Simonsen, mais au moment de dresser le bilan de ses « 24 Heures », c’est le souvenir du pilote danois décédé dans son Aston Martin peu après le départ de l’épreuve qui s’impose à lui.

« Avec le temps, lâche-t-il le ton grave, tellement les voitures sont devenues sûres, nous avions fini par oublier que le sport automobile pouvait être fatal ! Avant de prendre mon relais, j’avais demandé à Leena, mon ingénieur, comment allait-il, mais il n’y avait pas encore de nouvelles. Par contre, quand j’ai passé le volant à Marcel (Fässler), le Docteur Ullrich m’a aussitôt pris à part pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. Il ne voulait pas que je l’apprenne par hasard. Cela n’a pas été facile à entendre ! Ce drame n’est pas seulement ce que je retiendrai de cette édition, mais il relativise la défaite ! Terminer l’épreuve, c’est déjà une victoire ! »

Si remonter dans la voiture ne fut pas un problème pour le Français, ce n’est vraiment qu’après l’arrivée qu’il réalisa pleinement.

« En course, tu es dans un état un peu second. Tu es choqué, mais tu restes concentré. Tu y penses quand tu attends le moment de remonter dans la voiture, mais ce n’est vraiment qu’après l’arrivée que cela te prend, quand la pression retombe. Je me suis retrouvé seul dans un coin à ranger mes affaires et c’est à ce moment-là que cela m’a submergé. Je ne l’avais jamais rencontré, mais il faisait parti de notre petit monde. Je sais que Tom (Kristensen) était un ami proche, qu’Oliver (Jarvis) le connaissait bien aussi puisqu’ils avaient été équipiers. C’était un jeune papa, c’est dur. Je pense à sa famille, à ses amis… »

Il y eut aussi une course dans la Sarthe dont Benoit et ses équipiers étaient les leaders avant de tomber à la 21e place à la 8e heure.

« Qu’il s’agisse des mécanos, des ingénieurs et des pilotes, je pense que nous avons fait du bon boulot, seulement dans « sports mécaniques », il y a « mécanique » ! Tu as beau être le mieux préparé, avoir la voiture la plus rapide et la plus fiable, il peut toujours arriver quelque chose.  L’alternateur, c’est une pièce qui enchaîne les tests d’endurance sans le moindre problème… Il ne lâche jamais ! Il a dû y avoir un concours de circonstances que l’analyse de la pièce mettra à jour. Comme nous le disions avant la course, pour gagner, il faut aussi un peu de  chance. Elle nous a manqué cette année, mais il faut avoir des défaites pour savourer les victoires ! Nous avions tout, sauf ce petit quelque chose que tu ne contrôles pas et qui fait pencher la balance dans un camp ou dans un autre. »

Un autre camp qui reste toutefois celui d’Audi pour la plus grande satisfaction du natif d’Alençon.

« Même si ce n’est pas notre voiture qui a coupé la ligne la première, nous avons tout de même gagné et c’est le principal. Loïc (Duval), Allan (McNish) et Tom (Kristensen) ont fait du bon boulot durant toute la semaine. Ils ont fait la pole, ils ont bien géré leur course et ils méritent leur victoire. L’an passé, Loïc et ses équipiers d’alors, Romain Dumas et Marc Gené, avaient été les plus rapides, mais les circonstances de course avaient fait que… Cette année, c’est le scénario inverse qui s’est produit. Je suis content pour Loïc qui tient sa première victoire dans la Sarthe ; pour Allan qui s’investit beaucoup dans le team et qui a souvent été malchanceux ces dernières années et pour Tom, bien sûr, qui bosse aussi comme un fou et qui n’a pas eu une année facile avec le décès de son père et la perte d’un ami. Cela m’a fait plaisir de les voir sur le podium des 24 Heures. »

Si la plus haute marche de ce dernier ne les accueille pas une troisième année de suite, il leur reste celle du Championnat du Monde d’Endurance à aller chercher…

« Nous avons attaqué comme des fous pour marquer le plus de points possibles, et nous prenons finalement la 5e place. C’est vrai que la victoire au Mans vaut double, mais il reste cinq manches à disputer et nous sommes tous sur-motivés. Nous allons tout donner pour remporter toutes les courses et nous verrons où nous en sommes en termes de points. »

Privés de victoire dans la Sarthe, Benoît, André et Marcel espèrent renouer avec la victoire sur un air de Samba à Sao Paulo, le 1er septembre.

 

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