6 Hours of Spa-Francorchamps (WEC/Round 2)
Three weeks after winning Silverstone’s FIA World Endurance Championship season opener, Benoît Tréluyer and his Audi Sport crew-mates Marcel Fässler and André Lotterer did it again at last weekend’s 6 Hours of Spa-Francorchamps (April 30 – May 2). The #7 Audi Sport trio were pushed all the way en route to their second straight victory and, despite the confidence boost, are now keeping their feet firmly on the ground ahead of Le Mans.
The FIA WEC ratcheted up another notch in Belgium thanks to an absorbing encounter that would leave several sprint categories drooling. These ‘endurance’ events now better resemble a six-hour dash to the flag in which the slightest slip-up will likely cost victory. Fortunately Benoît, Marcel and André didn’t put a foot wrong during another relentless performance.
“This was another classic race where we had to attack from start to finish,” enthuses Tréluyer. “Marcel drove a good opening stint while simultaneously fine-tuning the car’s set-up and adjusting its brakes as we’d not had much opportunity to run in dry conditions before the race. André then took over for a single stint as we weren’t too sure about tyre wear. But the rubber looked OK, so he went back out for a double. Actually, I should say ‘super double’ because he managed to keep pace with the leading Porsche, which gave us a great opportunity to fight for the win.”
When Lotterer finally relinquished the low downforce, Le Mans-spec R18 e-tron quattro, Tréluyer – who had only completed a three-lap dry run in practice – could feel the pressure beginning to mount.
“I’d not even gone through Eau Rouge flat-out up to that point,” he explains. “But I still went on maximum attack and produced a decent first stint. My pace was good and I managed the traffic well. Then, during my second spell, I ran a bit wide at Pouhon and it took a little while to clean up my tyres. But I was still able to maintain a strong pace. I was right behind the #18 Porsche at the end of my second stint and launched the first attack exiting Turn 8. They aren’t easy to overtake so you’ve got to try something different and surprise them.
“Marc Lieb wasn’t really fast through that hairpin and knew if I used my boost correctly that I might just get past him under braking at Turn 9. Unfortunately, I realised I was a bit short and took evasive action onto the kerb. We still had a slight tap and he stayed in front, but I eventually made a move stick around the outside of Pif-Paf at Fagnes. It was a pretty bold move but it worked out quite well!
“Lieb stopped a short while later and Neel Jani came back out on much fresher rubber. He just whizzed past me in a straight line and there was nothing I could do about it, but I was able to reclaim the lead at the final round of pit-stops. And then managed to stay put!”
After such a strong start to their 2015 campaign, the triple Le Mans winners will undoubtedly enter next month’s edition amongst the favourites. Not that they’re getting carried away.
“It’ll be nice to arrive at Circuit de la Sarthe having secured a pair of wins on two very different circuits,” admits Benoît. “It shows we’re performing well everywhere, but need to remain humble. The biggest mistake you can make at Le Mans is turning up over-confident. We’ve got to keep working. Porsche is looking good this year and we have to hang in there. We managed the race better, but they have the edge in terms of raw performance. That said, Le Mans is also about experience.”
It’s also about having a great team and, in that respect, the 2012 world champions are pretty well served.
“A new engineer has joined us, several mechanics as well, and the overall atmosphere is simply fantastic. We completed some good simulation work before the race and the pit-stops were amazing. The guys did a terrific job all weekend!”
But the thoughts of Benoît and his fellow drivers were also with Belgian Audi Club Chairman, J.-G Mal-Voy, who had passed away a couple of weeks before the event.
“We put a ‘So long J.-G’ sticker on our car, and André and I attended his memorial ceremony held in the centre of Brussels. He was a true character and enthusiast, and we’ve also won for him. We are dedicating this victory to J.-G.”
Benoît, Marcel, André and Audi’s Le Mans preparations continue at the official test day on May 31, ahead of the race itself on June 13/14.
6 Hours of Silverstone Results
1. Tréluyer/Fässler/Lotterer (Audi): 6h01m08.896s
2. Dumas/Jani/Lieb (Porsche) – 13secs
3. Bernhard/Webber/Hartley (Porsche) – 1 lap
4. Albuquerque/Bonanomi/Rast (Audi) – 2 laps
5. Wurz/Sarrazin/Conway (Toyota) – 3 laps
2015 WEC Drivers’ standings
1. Tréluyer/Lotterer/Fassler 50 pts
2. Dumas/Lieb/Jani 36 pts
3. Conway/Sarrazin/Wurz 22 pts
4. Buemi/Davidson 19 pts
5. Bernhard/Hartley/Webber 17 pts
6 Heures de Spa-Francorchamps (WEC/Manche 2)
Trois semaines après leur succès lors de la manche d’ouverture du championnat du monde d’Endurance FIA, Benoît Tréluyer et ses complices de l’Audi n°7, Marcel Fässler et André Lotterer, récidivent sur le toboggan des Ardennes ! Acquise au prix d’une attaque de tous les instants, leur victoire aux 6 Heures de Spa-Francorchamps – la deuxième d’affilée – permet au trio de regarder en direction du Mans avec sérénité, mais sans excès de confiance.
Le WEC est encore monté d’un cran en Belgique, offrant un spectacle à faire pâlir d’envie nombre d’épreuves où prime la vitesse pure. Aujourd’hui, les courses dites d’endurance sont des sprints de six heures et quelques où le moindre faux pas coûte la victoire. Heureusement, Benoît, Marcel, et André n’en ont pas commis, et n’ont surtout rien lâché…
« Encore un week-end où il a fallu attaquer de bout en bout, se réjouit le Français. Marcel a fait un bon début de course, tout en finissant de régler la voiture et d’ajuster les freins car nous n’avions pas eu l’occasion de rouler beaucoup sur le sec. Ensuite, André a pris le témoin pour un relais unique puisque nous n’étions pas sûrs de l’usure des pneus. Comme ils étaient bien, il est reparti, cette fois-ci pour un double relais. Un « super double » devrais-je dire, car il a tenu le rythme de la Porsche de tête. Cela nous a mis en position de pouvoir gagner. »
Quand Lotterer a transmis le volant de la R18 e-tron quattro en configuration aérodynamique basse type Le Mans à Tréluyer, le natif d’Alençon, qui n’avait pu couvrir que trois tours sur le sec lors des essais, a senti monter la pression.
« Je n’avais même pas passé une fois le Raidillon à fond, souffle-t-il. Je suis parti malgré tout le couteau entre les dents et j’ai effectué un super premier relais. J’étais bien au niveau du rythme et bien dans le trafic. Lors de mon deuxième relais, je suis sorti un peu large dans Pouhon. Il a fallu un peu de temps pour nettoyer les pneus, mais je suis parvenu à garder une bonne allure. En fin de relais, j’étais dans les roues de la Porsche n°18 et je l’ai attaquée une première fois à la sortie du virage 8. Les Porsche ne sont pas faciles à passer, alors il faut les surprendre.
Marc Lieb n’était pas vite dans cette épingle et, en utilisant bien mon boost, je pouvais peut-être prendre le meilleur au freinage du 9. Hélas, j’ai vu que j’étais trop juste et pris le vibreur pour éviter le contact. Nous nous sommes tout de même légèrement touchés, et il est resté devant. J’ai fini par l’avoir dans le droite-gauche de Fagnes, par l’extérieur. Un peu osé, mais la manœuvre a fonctionné ! Peu après, il s’est arrêté et Neel Jani est revenu en piste avec des pneus neufs. Il m’a passé en ligne droite sans que je ne puisse rien y faire mais, à la faveur des derniers arrêts, je suis repassé devant. Pour y rester jusqu’au bout ! »
Forts de leur domination du début de saison, ce sont parmi les favoris que les trois compères vont retrouver le sol sarthois dans un peu plus d’un mois. Un statut loin de leur tourner la tête.
« C’est bien d’arriver au Mans avec deux victoires acquises sur deux circuits très différents, convient Benoît. Cela montre que nous sommes performants partout mais il faut rester humbles. Arriver au Mans trop confiant est la plus grosse erreur que nous pourrions commettre. Il faut continuer à travailler. Porsche est dans une bonne année, et c’est à nous de nous accrocher. Nous avons mieux géré la course, mais en performances pures, ils sont plus rapides. Après, Le Mans, c’est aussi une question d’expérience… »
D’équipe également et sur ce plan, les champions du monde 2012, et déjà triples vainqueurs des 24 Heures, son bien lotis.
« Un nouvel ingénieur nous a rejoint, de nouveaux mécanos aussi et l’ambiance est incroyable. Bonne simulation en amont, arrêts aux stands incroyables… Les gars ont fait un super boulot tout le week-end ! »
Un week-end au cours duquel Benoît et ses camarades auront beaucoup pensé au Président du Belgium Audi Club, J.-G. Mal-Voy, décédé peu avant l’épreuve.
« Nous avons disposé un sticker « So long J.-G » sur la voiture et, avec André, nous avons tenu à nous rendre à la cérémonie en sa mémoire qui s’est tenue dans le centre de Bruxelles. C’était un vrai personnage, un vrai passionné et nous avons aussi gagné pour lui. Nous lui dédions cette victoire. »
Benoît, Marcel, André, et Audi Sport poursuivront leurs préparations pour l’édition 2015 des 24 Heures du Mans (13/14 juin) lors de la Journée Test officielle organisée dans la Sarthe le dimanche 31 mai.
Résultat: 6 Heures de Spa-Francorchamps
1. Tréluyer/Fässler/Lotterer (Audi) en 6h01’08’’
2. Dumas/Jani/Lieb (Porsche) à 13’’
3. Bernhard/Webber/Hartley (Porsche) à 1 t.
4. Albuquerque/Bonanomi/Rast (Audi) à 2 t.
5. Wurz/Sarrazin/Conway (Toyota) à 3 t.
Classement Pilotes FIA WEC
1. Tréluyer/Fässler/Lotterer 50 pts
2. Dumas/Lieb/Jani 36 pts
3. Conway/Sarrazin/Wurz 22 pts
4. Buemi/Davidson 19 pts
5. Bernhard/Hartley/Webber 17 pts