6 Hours of Shanghai (FIA World Endurance Championship, Round 7)
Benoît Tréluyer and Audi Sport crew-mates Marcel Fässler and André Lotterer will be giving their all when the FIA World Endurance Championship travels to the Shanghai International Circuit this weekend (9 November) as they look to keep their title hopes alive while capturing the hearts of the Chinese public.
With just two rounds remaining the trio are no longer looking at the scoreboard. Points aren’t their main target as they instead focus solely on racing and winning for Audi.
“As usual, we are going to drive our own race and look to take the victory,” confirms the Frenchman. “And if we’re still mathematically in the title fight on Saturday evening, all the better!
“To be honest, I’m not unhappy with the situation,” he continues. “I relish a challenge; I like to find problems and then give everything to overcome them. On the other hand, I don’t enjoy having to manage situations. I’ll force myself to do it when necessary, but it’s not the path I’d choose.”
On Saturday, Benoît’s quest for victory will be made all the more difficult by the nature of the Shanghai circuit, which has not yet proved a happy hunting ground for the Audi Sport team.
“It’s the most complicated circuit for us,” confirms Benoît. “It doesn’t suit our car very well, and this is where we faced our biggest challenge last year. We’ve worked hard and made progress, but we’ll have to wait until first practice to get a better sense of our potential.”
While the Shanghai International Circuit does not rank among his personal favourites, Benoît nevertheless understands the importance China holds for the WEC.
“There are some interesting sections, but it’s not a track that inspires intense feelings for a driver,” he explains. “That said, this is an important event for the championship and the manufacturers who compete in it. Spectator numbers and the atmosphere can still be improved, but you must remember that this is only the second time the WEC has raced in Shanghai, while Formula 1 has been there since 2004.”
With that in mind Benoît’s target this weekend is to put on a fantastic show and help promote the series on Chinese soil, while also erasing memories of the procession behind the safety car witnessed during last month’s 6 Hours of Fuji.
“It is important to provide a great event in China as this will help anchor the WEC in the country and set up an unmissable final round in Bahrain. That will be crucial to building momentum for the 2014 championship, which is already looking great thanks to the addition of a third LMP1 manufacturer. The Toyotas will be very strong in Shanghai and we are expecting a great fight. The same will also be true in LMP2 and the GT classes, which should be as competitive as ever.”
Benoît hopes that China will soon be fully aware of the great potential the FIA World Endurance Championship possesses, while he and his crew-mates have their eyes set firmly on the top of the podium.6 Heures de Shanghai (7e manche WEC)
Ce week-end, Benoît Tréluyer et ses équipiers Marcel Fässler et André Lotterer feront tout pour repousser jusqu’à l’ultime manche de Bahreïn l’attribution de la couronne mondiale, et séduire des fans chinois en pleine découverte du championnat WEC…
Ils ont rangé leur calculatrice tout au fond de leur poche ! Dimanche, sur le circuit de Shanghai, le pilote français et ses équipiers ne courront pas pour les points mais pour Audi.
« Comme d’habitude, précise le natif d’Alençon, nous allons faire notre course avec la victoire pour objectif. Et si nous sommes encore mathématiquement en lice pour le titre dimanche soir, tant mieux ! Honnêtement, la situation n’est pas pour me déplaire : j’aime relever les défis corsés ! J’aime bien me retrouver dans des problématiques un peu difficiles, et être obligé de tout donner pour y arriver. Je n’aime pas trop les situations où il faut gérer. Je m’y astreins quand il le faut, mais ce n’est pas ce que j’apprécie le plus. »
Dimanche, la quête de victoire sera rendue encore un peu plus ardue par la nature même du tracé de Shanghai qui n’a jamais été des plus favorables aux prototypes de la marque aux anneaux.
« C’est un peu la destination la plus compliquée pour nous, confirme Benoît. Ce n’est pas un tracé qui convient très bien à notre voiture, et c’est là où nous avons rencontré le plus de difficultés l’année dernière. Nous avons travaillé et progressé sur certains points qui nous posaient problème, et il faudra attendre le verdict des premiers essais libres pour avoir une meilleure idée de notre vrai potentiel. »
Si, à titre personnel, le circuit international de Shanghai ne compte pas parmi ses préférés, Benoît mesure en revanche tout l’intérêt qu’a le WEC de se produire dans la mégapole chinoise.
« Il y a des enchaînements intéressants mais ce n’est pas un tracé qui procure des sensations intenses en termes de pilotage, explique-t-il avec franchise. Par contre, c’est une étape importante pour le championnat et les constructeurs qui le composent. La fréquentation du circuit et l’ambiance peuvent être encore améliorées mais nous travaillons pour l’avenir. Il faut bien garder à l’esprit que ce n’est que la deuxième fois que le WEC se produit à Shanghai quand la F1, par exemple, y est implantée depuis 2004. »
Ce que veut Benoît, c’est du beau et grand spectacle ce week-end pour servir les intérêts de la discipline sur le sol chinois et, aussi, effacer des mémoires la triste procession derrière le « Safety Car » vue lors des dernières 6 Heures de Fuji.
« C’est important d’organiser un bel événement en Chine pour ancrer le WEC dans ce pays, et d’offrir une dernière manche grandiose à Bahreïn pour servir d’appel au championnat 2014. Une édition qui s’annonce haute en couleurs puisque trois constructeurs ont déjà répondu présent. A Shanghai, les Toyota vont être très efficaces, et nous nous attendons à un beau duel. Cela va être serré ! Idem en LMP2 et en GT qui offrent toujours des courses très disputées. »
Dimanche, c’est une Chine peut-être plus consciente de la richesse de la discipline qui va s’éveiller au championnat du monde d’endurance FIA, alors que Benoît et ses équipiers n’auront d’yeux que pour la plus haute marche du podium…